Publié le
13 oct. 2025 à 11h19
Le moins que l’on puisse dire est qu’il a vécu un week-end fort en émotions. Il y a eu la victoire à Saumur après prolongation avec les filles de Dieppe en Nationale 1, mais la veille, Michel Gomez était à Clermont-Ferrand. En marge de l’assemblée générale de la Fédération française de basket, a été dévoilée la promotion 2 025 de l’Académie du basket français que l’on pourrait encore appeler « Hall of Fame » du basket français. Parmi les sept nouveaux membres, il y a donc l’actuel responsable technique de Dieppe-basket honoré au sein du collège des « entraîneurs » et donc reconnu par les siens pour sa carrière et tout ce qu’il a pu faire pour le basket français.
Une cérémonie riche donc et orchestrée par Fabrice Canet, chargé de communication et des relations publiques au sein de la FFBB qui a évoqué la carrière de Michel Gomez en parlant du « petit prince du palais des sports de Caen ». De Challans d’abord où il s’est révélé comme entraîneur en passant par le CSP Limoges avec ses nombreux trophées et Orthez avec d’autres titres et enfin le passage remarqué au PAOK Salonique, Michel Gomez a laissé une trace immense comme technicien, ce qui l’a aussi amené à devenir entraîneur de l’équipe de France à deux reprises.
« 65 ans que je vis pour le basket »
Michel Gomez
Michel Gomez a alors reçu un trophée ainsi qu’un tableau caricature avant de prendre la parole pour énumérer quelques souvenirs : « Je suis revenu sur les grandes étapes de ma vie ou de ma carrière puisque les deux sont liées et je l’ai fait avec humour si bien que j’ai même réussi à faire rire la salle. J’ai donc expliqué que cela faisait 65 ans que je vivais pour et par le basket. J’ai eu une pensée pour mon instituteur Claude Lefebvre qui a aujourd’hui 92 ans et qui vit à Franqueville-Saint-Pierre. J’espère pouvoir aller lui montrer mon trophée rapidement car je lui dois tout. J’ai eu aussi une pensée pour mon entraîneur de gym et mon premier entraîneur de basket ainsi que des grandes personnalités du basket comme Gérard Bosc, Joe Jaunay ou encore Robert Busnel ».
Jamais avare d’anecdotes, Michel Gomez est aussi revenu sur ce qui aurait pu être sa seule sélection en équipe de France : « C’était en 1971, je n’avais pas 20 ans et je n’avais pas de passeport. Alors j’ai été refoulé à l’aéroport et je n’ai pas pu participer aux championnats d’Europe ».
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En fait, il ne s’attendait pas à être ému et l’a pourtant été devant la grande famille du basket : « Entrer à l’Académie constitue une reconnaissance formidable par rapport à tout ce que j’ai vécu, ce que j’ai pu apporter par mes connaissances techniques. Mon côté pédagogique a toujours été important et entraîner des joueurs comme Ostrowski, Rigaudeau ou Dacoury pour n’en citer que quelques-uns reste mémorable. Je n’ai pas eu le temps, mais j’aurais aussi aimé de parler de Muresan que j’ai fait venir à Orthez et qui huit mois plus tard partait jouer en NBA ».
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Michel Gomez raconte encore qu’il a tenu à finir son propos en revenant à l’actualité : « J’ai juste souligné que cela faisait sept ans que je vivais une nouvelle aventure en entraînant des filles à Dieppe, ce que ma femme a eu du mal à comprendre au début, mais je prends du plaisir et ce n’est pas fini ».
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