Par
Daniel Chollet
Publié le
12 oct. 2025 à 16h30
Professeur d’Eps au collège Marie-Sklodowska-Curie du Plessis-Bouchard, il a la photo de rue comme passion.
Photographe amateur depuis vingt ans, Sébastien Hirsch a commencé à s’attaquer à la « street photography » (la photo de rue en anglais) depuis 3-4 ans.
S’inspirant de Robert Doisneau ou Henri Cartier-Bresson, immenses noms de la discipline, cet artiste de 48 ans qui habite au Plessis Bouchard (Val-d’Oise), sillonne des quartiers de Paris à la recherche du cliché qui fait mouche.
Nikon z7
Armé de son Nikon z7 et de son objectif 26mm, le quadragénaire saisit l’instant magique. Il sillonne les rues autour de la gare Saint-Lazare, Opéra, Le Louvre, parfois Saint-Germain-des-Prés.
« C’est vraiment spontané »
Photographe de l’instant, il saisit les gens dans leur quotidien. Rien n’est mis en scène. « C’est vraiment spontané », dit-il.
« C’est la silhouette qui m’attire, la scène de rue. Quand je vois 3 ou 4 personnes qui font une activité, ça raconte une histoire, l’histoire de la rue ».
Vidéos : en ce moment sur ActuInspiré par la Renaissance et Le Caravage
Sébastien aime en particulier les « clairs obscurs de la Renaissance, comme Le Caravage. Je m’en inspire pour mes photos ». Ses clichés ne sont quasiment pas retravaillés.

Sébastien Hirsch et son Nikon z7. ©DR.
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Il est discret
Le photographe sait se faire discret. On ne le voit pas forcément déclencher son obturateur. Les gens ne savent pas forcément qu’ils sont pris en photo. Mais alors, pas de souci de droit à l’image ? « Non, car on a le droit de photographier des gens dans la rue si on ne porte pas atteinte à leur image, si la photo n’est pas dégradante. C’est le droit artistique ou droit du photographe. Je n’ai jamais eu de souci, les gens ne me demandent rien. Sur le plan juridique je suis aidé car je fais partie d’un collectif de photographes de rue ».
Il a reçu plusieurs prix
Il a été parmi les premiers à rejoindre le collectif Street photography France qui compte 750 membres. Sébastien Hirsch a réalisé plusieurs expositions et salons dans le Val-d’Oise. Il a obtenu le 2e prix aux Monochrome awards catégorie street en 2020 et récemment gagné un concours organisé par le magazine Réponses photo. L’une de ses photos sera exposée sur leur stand au prochain salon de la photo.
Le magazine spécialisé publiera un article sur son livre dans leur numéro d’octobre. Une fierté pour celui qui participera au salon Street sans frontières en novembre à Paris et à l’ouvrage Street photo Masters Vol1.
Un photographe de l’agence Magnum emballé
« Quand je travaillais sur la maquette de mon livre, j’ai contacté sur Instagram le photographe Harry Gruyaert (agence Magnum), un très grand nom de la photographie en couleurs. Il a répondu à mon message car mes photos lui plaisaient, m’a appelé, et deux heures plus tard j’étais dans son atelier à Paris. Nous nous sommes vus deux fois pour travailler sur mon livre (choix des images, agencement des pages). »
Campagne de financement participatif
Autoédité, son livre En Lumière fait l’objet d’une campagne de financement participatif Ulule, jusqu’au 30 octobre :
(« livre-street-photography-en-lumiere »).
Une chaîne YouTube
Sébastien Hirsch a aussi lancé sa chaîne YouTube il y a un an (Sébastien Hirsch street photography) dans laquelle il dispense entre autres des cours de photo.
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