Le processus de renouvellement de l’autorisation de mise sur le marché européen pour la technologie du groupe biotechnologique I-Tech progresse. Selon le Financial Times, la question sera soumise au vote au sein de l’Union européenne dans les prochains mois, et une décision de la Commission pourrait intervenir au début de l’année prochaine.

La technologie développée par I-Tech vise à empêcher l’adhésion des balanes sur les coques de navires, ce qui, selon l’entreprise, permettrait de réduire la consommation de carburant des navires de 15 %. Cette avancée faciliterait également l’atteinte des objectifs climatiques fixés par l’UE.

« L’antifouling demeure un défi majeur pour la navigation internationale. Nous avons besoin de davantage d’alternatives antifouling sur le marché européen, et il faut vraiment accueillir favorablement de nouveaux produits comme celui-ci », déclare un représentant norvégien du secteur maritime, souhaitant garder l’anonymat, au Financial Times.

I-Tech détient déjà une part de marché importante, avoisinant 50 %, tant en Corée du Sud qu’au Japon.

L’Union européenne s’est généralement montrée stricte en matière de réglementation. Toutefois, le rapport Draghi, publié l’an dernier, a souligné la nécessité de réformes visant à faciliter la conduite des affaires en Europe.