Si on vous donnait les clés de Marseille, d’un espace public à transformer, lequel choisiriez-vous ?

Il ne s’agit pas de changer, il s’agit juste d’entretenir, d‘améliorer ces espaces publics, de les rénover. Marseille, c’est une ville qui respire et qui n’est pas si malheureuse que ça. Allez vivre dans des villes du nord qui sont sinistrées économiquement, et vous verrez ce que sont la pauvreté et la misère.

La crise climatique modifie nos manières d’habiter. Face à l’intensification des épisodes de chaleur, de sécheresse, Marseille est-elle prête à affronter ces bouleversements ?

Écoutez, vous savez que dans l’immeuble dans lequel nous sommes, il n’y a pas de climatisation. Vous avez chaud ? Non. S’il fait chaud, on ouvre les fenêtres. La réalité, elle est là. Il faut aussi s’adapter et arrêter de demander à être protégé comme des enfants.

Est-ce que l’adaptation au réchauffement climatique passe par une architecture vernaculaire ?

Non, je ne crois pas. On est dans une ville européenne du XIXe siècle avec des valeurs urbaines. On ne va pas commencer à faire une ville « guignol » : ça ne marche pas comme ça ! Ce qu’il faut, c’est trouver des solutions pour limiter les émissions de c