Et soudain, Séverine arracha l’affiche. Celle des otages israéliens détenus par le Hamas, placardée rue des Rosiers dans le quartier du Marais à Paris (VIe arrondissement) depuis maintenant deux ans. « C’est une façon de prononcer le mot fin », se justifie-t-elle alors que nous la rencontrons un peu plus haut dans cette artère, véritable poumon de la communauté juive parisienne, devant la boulangerie Murciano.

Une institution, aussi bien fréquentée par les habitués que par les touristes qui posent en selfie avec la devanture bleue en arrière-plan. Quelques minutes plus tôt, les vingt derniers otages encore en vie retenus dans la bande de Gaza ont été remis à la Croix-Rouge.