DÉCRYPTAGE – Menacé de censure, le premier ministre prononce sa déclaration de politique générale ce mardi. Pour donner un budget au pays, il espère la bienveillance du PS, qui réclame une suspension de la réforme Borne.
Sébastien Lecornu tente de prendre sa revanche, sans certitude d’en avoir les moyens. Après avoir présenté son projet de budget mardi matin, lors du premier Conseil des ministres depuis sa nomination à Matignon, le chef du nouveau gouvernement doit prononcer sa déclaration de politique générale dans l’après-midi. Il a dû annuler son intervention à l’Assemblée nationale la semaine dernière, dans la foulée de sa démission surprise, en pleine crise avec son allié des Républicains (LR), Bruno Retailleau. Faux départ.
Reconduit dans ses fonctions, ce fidèle d’Emmanuel Macron se fixe désormais comme « seule mission » de « dépasser cette crise politique », en « donnant un budget à la France d’ici la fin de l’année ». Avec 34 ministres, son second gouvernement « de personnalités libres », mêlant « société civile », macronistes et dissidents LR, se voit chargé de « mettre les ego de côté », a-t-il appuyé lundi, lors d’une première réunion avec eux à l’Hôtel de Matignon
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