La goutte d’eau qui a fait déborder le vase. En l’espèce, un courrier arrivé par La Poste. Adressé à un responsable de la direction d’un établissement hospitalier situé en Corse-du-Sud. Dans l’enveloppe, une douille. Et une lettre. Anonyme. Plainte a été déposée, affirme notre interlocuteur. Ce que ne confirme pas le procureur de la République d’Ajaccio qui assure ne pas être « informé à ce stade ».
Un acte isolé que ce courrier ? Pas vraiment.
D’aucuns ont également reçu ce type de missive, « des menaces de mort ayant là encore entraîné un dépôt de plainte, il y a quelques années, confirme, sous couvert d’anonymat, un praticien occupant un fauteuil directorial. Si, personnellement, je suis assez étanche à ce genre de missive, certains peuvent y être davantage réceptifs ».
Sous l’effet d’une société de plus en plus « agressive, explique-t-il, nous sommes devenus, nous aussi, dans le monde hospitalier, la cible de mécontentements brutaux tandis qu’auparavant, il y avait, quand même, de la retenue et une écoute ».
Des « menaces anonymes, des propos violents et discriminatoires »
À telle enseigne que, dans l’île, la situation se révèle aujourd’hui très dégradée, s’émeuvent dans un communiqué commu…