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Publié le 13/10/2025 21:55

Mis à jour le 13/10/2025 21:55

Temps de lecture : 2min – vidéo : 2min

Budget 2026 : quelles sont les pistes du nouveau gouvernement de Sébastien Lecornu ?

Budget 2026 : quelles sont les pistes du nouveau gouvernement de Sébastien Lecornu ?
(France 2)

2min

Les mesures du budget 2026 proposées par le nouveau gouvernement Lecornu seront présentées demain, mardi 14 octobre. France Télévisions a rencontré le rapporteur de cette nouvelle mouture à l’Assemblée, le député LR des Hauts-de-Seine, Philippe Juvin, et vous dévoile quelques pistes.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Dans le projet de budget du gouvernement pour l’année 2026, il y aura des gagnants et des perdants. Le Premier ministre pourrait d’abord s’attaquer aux retraites. Un sujet explosif, l’une des propositions pour le budget que tient entre ses mains, dans ce dossier, Philippe Juvin, le rapporteur à l’Assemblée nationale du budget. Exceptionnellement, il nous dévoile plusieurs pistes. La première : les retraites ne seraient pas augmentées au niveau de l’inflation. »Le gouvernement, je sais, à en tête, éventuellement, de dire qu’on ne rehausse pas les retraites sauf pour les petites retraites. Pourquoi pas, ça se regarde. Tout sera dans la définition de petite retraite », souligne l’élu des Hauts-de-Seine.

Autre piste, cette fois pour gonfler le pouvoir d’achat : augmenter les salaires. Cela pourrait passer par la baisse des cotisations des salariés sur les heures supplémentaires. Le retour, pour faire simple, à travailler plus pour gagner plus. Dans une brasserie, un serveur effectue au moins trois heures supplémentaires par semaine. Baisser les cotisations pourrait lui rapporter quelques dizaines d’euros par mois. « Vous multipliez par le nombre de mois à l’année, c’est non négligeable. Ça fera remplir deux ou trois caddies. Ça vous fait des pleins d’essence », estime-t-il.

Le gouvernement pourrait en revanche geler le barème de l’impôt sur le revenu sans suivre l’inflation. Concrètement, un salarié qui a reçu une augmentation et qui est imposable sera un peu plus ponctionné par l’État à la fin du mois. En revanche, un geste serait fait pour les faibles revenus. Par exemple, un couple gagnant environ 1 600 euros par personne bénéficierait d’une décote. Leur impôt pourrait baisser de près de 300 euros par an. Pour financer les quelques coups de pouce, les entreprises pourraient être remises à contribution via des augmentations de charges sur les bas salaires.

Pour ce patron d’une entreprise de 1 000 salariés, ce serait un coup dur. « Une grosse inquiétude, puisque quand on augmente les charges patronales ou même les charges sociales en général, c’est une augmentation de notre masse salariale. Et quand on augmente notre masse salariale, c’est ce qu’on donne en moins en augmentation à la fin de l’année. Donc on n’a pas des moyens illimités. Donc, plus on augmente les charges de notre entreprise et de notre groupe, moins on augmente nos collaborateurs », souligne-t-il.

Les mesures proposées par le gouvernement seront présentées demain par le Premier ministre.