Évincée des Républicains après l’annonce de sa participation au gouvernement, Rachida Dati devrait rester la candidate du parti de droite dans la course à la mairie de Paris, selon des informations du Parisien.
Les surprises se sont enchaîné, dans la soirée du dimanche 12 octobre. Sébastien Lecornu, fraîchement renommé à Matignon après sa démission en début de semaine, annonçait son nouveau gouvernement.
Malgré la dissension entre le Premier ministre et Les Républicains (LR), six figures du parti de droite, dont Rachida Dati qui conserve le ministère de la Culture, figurent parmi les ministres. Rapidement, le parti a répondu en annonçant l’exclusion de ces six personnes.
Pourtant, la maire du VIIe arrondissement devrait conserver l’investiture du parti qui vient de la mettre à la porte pour les municipales. Celle qui brigue l’Hôtel de Ville de Paris conserverait donc le soutien de ses anciens camarades, confirme Le Parisien, lundi 13 octobre.
« Bon courage pour lui retirer l’investiture »
Dans l’entourage de Bruno Retailleau, président du parti, une source explique au quotidien : « On n’investit pas que des LR aux municipales. (…) Cette mesure disciplinaire n’a rien à voir avec les investitures aux municipales. » Écartée des LR, Rachida Dati resterait tout de même la candidate pour la mairie de Paris.
Un choix quelque peu « contraint » du côté des Républicains, chez qui on souffle : « A-t-on un autre candidat ? » En tout cas, les options manquent pour faire de l’ombre à celle qui s’est imposée comme grande rivale d’Anne Hidalgo. « Bon courage pour retirer l’investiture à leur candidate à Paris », a résumé un Macroniste à nos confrères.
« Ce zigzag permanent, va fatiguer des électeurs »
Après des années auprès des Républicains, Rachida Dati s’était rapprochée du parti présidentiel avant de retrouver son parti d’origine. « Ce zigzag permanent va fatiguer des électeurs », analyse un de ses concurrents.
« On n’y comprend plus rien », renchérit Pierre-Yves Bournazel, candidat Horizons. Chez les soutiens de Rachida Dati, on estime plutôt qu’elle « se moque des dissidents ou chefs à plume, du moment que la base des électeurs de droite fait campagne avec elle. »
publié le 13 octobre à 20h20, Shad De Bary, 6Médias
Partager