Cette équipe du Sluc Nancy, qui jusque-là tournait à vide, a rassuré. Presque rien n’a cloché. Bon, il y a eu encore quelques erreurs qui sont venues gratter le collectif, mais dans l’ensemble, chacun a donné ce qu’il fallait pour fabriquer un succès qui fait du bien au moral que la déroute subie à Saint-Quentin en coupe de France avait mis sur le flan. Première conclusion : le souffle, l’élan, l’investissement défensif sont revenus. Preuve que dans toutes les nuances de gris d’un début de saison poussif on trouve toujours des raisons d’espérer. Deuxième constat, il faut du temps pour additionner les tempéraments afin qu’ils s’intègrent dans un ensemble homogène. Egos passez votre chemin… Et s’il y a eu encore quelques tentations d’individualisme (n’est-ce pas Landers Nolley, aussi talentueux que fantasque) beaucoup de problèmes ont été réglés. La balle a mieux circulé, il y a eu plus de maîtrise, de rythme, de constance, d’impact physique et de sérieux. En défense, le curseur a été rehaussé, le timing en attaque s’est amélioré. Il y a eu du caractère, de la justesse dans les choix. Très vite, le Sluc a pris la mesure de l’adversaire, un projet s’est dessiné, une identité s’est profilée.
Poursuivre la phase de consolidation
Évidemment il reste du boulot, beaucoup. Même si l’équipe est apparue davantage en place, la phase de consolidation est à poursuivre. Dans ce cadre, la question des ajustements de l’effectif reste d’actualité. Faut-il ajouter une ou deux cartes maîtresses pour accroître le potentiel ? Auquel cas, qui va devoir faire ses valises ? Aurélien Fortier, le directoire, gardiens du temple budgétaire, et Sylvain Lautié réfléchissent. La situation n’est pas facile, le plus dur est de trancher, sereinement, sans lenteur ni excès de précipitation.
Dans l’immédiat, le Sluc prépare le match contre Limoges (samedi 18 octobre 2025 à 18h20 à Gentilly). L’occasion d’ajouter une victoire ? Ce serait l’idéal, mais c’est loin d’être fait.