RÉCIT – Le président américain, qui arrivait d’Israël, a invité le chef de l’AP, Mahmoud Abbas, pour parler de l’après-guerre à Gaza.

Image surréaliste : face au bleu azur de la mer Rouge et devant les immeubles rutilants de la station balnéaire de Charm el-Cheikh, Donald Trump et une trentaine de chefs d’État et de gouvernement ont échangé lundi après-midi sur le devenir d’une bande de Gaza en ruine, plus au nord du désert rocailleux du Sinaï.

À la surprise générale, le chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, étaient annoncés en fin de matinée, une première ensemble, depuis 2010. Mais seul Abbas dit oui à l’invitation de Donald Trump ; Netanyahou, revenant sur son accord initial, pour cause de fêtes juives. Une volte‑face qui s’expliquerait en fait par le refus de plusieurs leaders arabes et musulmans d’accueillir Netanyahou, alors que le sommet se tenait au moment où 20 otages israéliens libérés par le Hamas rentraient chez eux. Et pour parachever une séquence à rebondissements, la formation intégriste, responsable de l’attaque terroriste en Israël…

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