Le talent de France sera peut-être de Marseille cette année. L’un des programmes star de M6, « La France a un incroyable talent », est de retour ce mardi 14 octobre. Pour ces premières auditions, une troupe de 21 danseurs se présentent sur scène pour tenter de convaincre le jury (Marianne James, Éric Antoine, Hélène Ségara et Sugar Sammy) de poursuivre l’aventure. La Marseillaise Johanna Aparicio, chorégraphe, a lancé il y a 3 ans Tataki et promet un spectacle explosif.

Que signifie ce nom « Tataki » ? 

Il a une grande richesse émotionnelle. « Tataki » à la base c’est une musique qui m’a transportée. J’ai suivi mon instinct et j’ai créé avec un groupe une chorégraphie que j’ai présentée à un concours en France et ça a fonctionné. On est parti ensuite à l’étranger, en Espagne pour le World of dance Spain qu’on a remporté pour se qualifier à la finale à Los Angeles. Et là, on est devenu champion du monde. C’est un mot maori qui signifie « guide ».

Comment définissez-vous votre style de danse ?

J’enseigne et pratique le Modern jazz. Aujourd’hui il est important de s’ouvrir dans d’autres dimensions, d’autres styles. Je puise mon inspiration un peu partout donc on va retrouver quelque chose de très tribal, très animal parfois urbain car on retrouve des mouvements comme les coupoles et des gestes de Break. C’est un modern jazz avec l’influence tribale, polynésienne, proche du Haka. Il y a beaucoup de puissance, de force…

Pour cette première audition, la troupe Tataki, qui s'entraîne du côté de Saint-Cyr-sur-Mer (Var), entend bien montrer sa synchronisation et sa puissance scénique.Pour cette première audition, la troupe Tataki, qui s’entraîne du côté de Saint-Cyr-sur-Mer (Var), entend bien montrer sa synchronisation et sa puissance scénique. Photo Julien THEUIL / M6

Pourquoi vous êtes-vous lancé dans cette aventure ?

On a déjà fait la version espagnole, c’était une première expérience télévisée pour la compagnie. Ça nous a beaucoup plus mais au fond de moi je voulais participer à l’émission française et on nous a contactés.

Comment vous-êtes vous préparé pour séduire le jury ?

La chorégraphie existe depuis 3 ans. Je regarde toujours ce que je peux améliorer. La chorégraphie s’est musclée, on l’a rôdée, on l’a modifiée donc elle a pris en intensité et en confiance. Pour l’émission, il faut mettre le feu, il faut exploser sur scène. On a travaillé sur la finesse des mouvements et la précision.

La chorégraphie dure 6 minutes à la base il a fallu condenser le tout sur 2 minutes et faire une sélection des morceaux les plus intenses mais aussi parfois avec des moments qui viennent juste donner une espèce de respiration et que le doute plane.

Dans quel état d’esprit étaient les danseurs avant de se produire ?

Avant de monter sur scène, j’avais l’impression que c’était des lions en cage ! Je ne pouvais plus les tenir ils n’attendaient qu’une chose : le go ! On bosse beaucoup sur la vibration et l’énergie. Je n’attendais qu’une chose : d’ouvrir la cage pour libérer les fauves ! Ils avaient très envie de danser.

« La France a un incroyable talent », mardi 14 octobre à 21h10