Jeudi 9 octobre, la
duchesse de Sussex a brillé à New York lors d’une prestigieuse
cérémonie de remise de prix. Aux côtés du prince Harry, Meghan
Markle, 44 ans, a reçu le prix des Humanitarians of the Year lors du gala du
Project Healthy Minds.
Pour l’occasion, elle a captivé l’assistance dans un élégant
tailleur pantalon noir signé
Giorgio Armani.
Le couple est monté sur scène pour prononcer un discours commun
autour de leur initiative, The
Parents’ Network. Le programme aide les
parents et les aidants à soutenir leurs
enfants touchés par les réseaux sociaux.
Meghan Markle émue et spontanée
lors d’une soirée new-yorkaise
En pleine
allocution, Meghan s’est autorisée un moment d’improvisation
pour évoquer une œuvre commémorative installée en avril par leur
fondation Archewell, dédiée aux jeunes victimes du numérique.
« Si vous en avez l’occasion, je vais sortir un peu du
texte. Allez voir le Lost Screen Memorial. Écoutez les
histoires de leurs enfants demain. Je pense que cela vous touchera,
j’espère que cela vous touchera autant que cela nous a
marqués », a-t-elle déclaré.
Avec humour, elle a ajouté :
« Revenons à ce qui était prévu, parfait,
merci ». Le couple avait participé à l’inauguration du
mémorial plus tôt cette année, partageant un moment d’émotion et
d’écoute avec les familles endeuillées.
Les
Sussex engagés pour la santé mentale des jeunes
Le lendemain, Meghan et
Harry ont poursuivi leur engagement en participant au festival
Project Healthy Minds. Un évènement organisé pour la
Journée mondiale de la santé mentale. Ils ont assisté ensemble à
plusieurs discussions sur les effets du numérique sur les jeunes.
Les échanges ont également porté sur les moyens de les protéger
face aux dangers des écrans. Le prince Harry a
pris la parole pour partager une réflexion percutante sur la santé
mentale : « Ce ne sont pas des problèmes isolés pour des
personnes isolées. Ce sont des blessures interconnectées
de notre communauté mondiale. La santé mentale est façonnée par la
santé publique. Mais aussi par la politique étrangère, la politique
climatique, les choix économiques et la conception des
entreprises ».
Il a également pointé du doigt la pression du monde digital,
expliquant que celui-ci « a fondamentalement changé notre
rapport à la réalité », exposant les jeunes à la comparaison,
au harcèlement et à la désinformation.
Meghan, de son côté, a évoqué les familles rencontrées par leur
fondation dont les enfants se sont suicidés à
cause des réseaux sociaux. Elle a insisté sur la nécessité d’un
soutien collectif : « Les parents qui ont perdu leurs enfants à
cause des réseaux sociaux n’avaient pas seulement besoin de
thérapie. Ils avaient besoin d’autres parents
capables de comprendre leur douleur spécifique. Lorsque ces parents
se sont réunis, ils ne faisaient pas que partager leurs histoires.
Ils créaient un mouvement ».