REPORTAGE – Benjamine d’une fratrie de sept enfants, la jeune Sara P. s’est donné la mort au domicile familial samedi. Ses proches sont dévastés et attendent des réponses. Si les enquêteurs explorent la piste du harcèlement scolaire, ils n’excluent pas d’autres facteurs.
Elle aurait eu dix ans le 27 novembre, et la vie devant elle. Mais samedi matin, Sara P. a mis fin à ses jours au domicile familial de Sarreguemines (Moselle), près de la frontière allemande. C’est sa mère qui l’a retrouvée pendue avec du linge de lit, dans la chambre d’un de ses frères. Près d’elle, l’enfant avait laissé une lettre d’adieu. Depuis, son corps a été conduit à l’institut médico-légal pour autopsie. Une enquête a été ouverte afin d’éclaircir les circonstances de la mort.
Une mort à laquelle personne, a priori, ne semblait s’attendre. «La famille est abasourdie, ils ne soupçonnaient pas l’état de détresse dans laquelle la petite se trouvait. C’est incompréhensible pour eux», explique une source proche de l’enquête. Il n’a pourtant pas fallu longtemps pour qu’émerge la piste du harcèlement dont la fillette aurait été victime à l’école. Scolarisée en classe de CM2 à l’école élémentaire de la Montagne Supérieure, au sud-ouest de la commune de 20.000 habitants, Sara serait devenue…
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