Par

Benjamin Cohen Royer

Publié le

23 avr. 2025 à 11h33

Au début de ce mois d’avril, à Peypin (Bouches-du-Rhône), près de Marseille, la brigade de recherches d’Aubagne a interpellé trois auteurs de vols aggravés au profil plus que surprenant, annonce la gendarmerie de la région Paca.

Poursuivis pour « participation à une association de malfaiteurs », ils devront également répondre de « provocation à la haine ».

On vous explique.

Refus d’obtempérer

Tout commence le vendredi 4 avril 2025, à Peypin, quand une patrouille du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) d’Aubagne repère deux véhicules au comportement suspect.

Un des individus serait au volant d’un véhicule récemment volé lors d’un cambriolage.

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Lors de l’interpellation, l’un des conducteurs n’hésite pas à percuter volontairement le véhicule des gendarmes pour permettre à son complice de prendre la fuite. Le suspect a ensuite abandonné le véhicule et s’est enfui à pied.

Trois individus de 22 à 28 ans

Rapidement, les investigations menées par la Brigade de recherches d’Aubagne, avec le soutien des techniciens en identification criminelle de la BDRIJ 13, ont permis d’identifier trois individus, âgés de 22 à 28 ans, tous de nationalité française.

Ils sont soupçonnés d’être impliqués dans plusieurs cambriolages survenus à La Destrousse (le 1er avril), Peypin (le 4) et Auriol (le 5). Les objets volés, notamment des tableaux et du matériel électronique, ont été retrouvés et saisis à Marseille.

Les suspects ont été formellement reconnus sur les enregistrements de vidéosurveillance des commerces ciblés, précisent encore les gendarmes dans un communiqué.

Des chants nazis

Par ailleurs, une dimension idéologique existe autour de cette arrestation.

En effet, l’exploitation du téléphone portable de l’un des suspects a révélé la diffusion d’un chant à connotation nazie dans un établissement marseillais, en décembre 2024. Un acte constituant une provocation à la haine.​

Une audience en juin

À l’issue de leur garde à vue, deux des individus ont été déférés au parquet de Marseille en vue d’une comparution immédiate le 9 avril 2025.

L’affaire a finalement été renvoyée au 12 juin 2025.

Le troisième mis en cause a été laissé libre sur décision judiciaire.​

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