ANALYSE – Le président américain, qui a arraché un cessez-le-feu et obtenu la libération des otages, ambitionne désormais d’instaurer une paix durable entre Israël et les Palestiniens.
Il y a deux méthodes, deux styles, deux rythmes. La première est outrancière et directe. Elle menace l’ennemi d’apocalypse, fait pression sur l’allié et écrase tout sur son passage. C’est celle de Donald Trump. La seconde est mesurée et multilatérale. Adepte du « en même temps », elle donne parfois l’impression de confondre l’allié et l’adversaire. C’est celle d’Emmanuel Macron. D’un côté, la paix par la force et aucun état d’âme. De l’autre, la paix par la négociation et beaucoup d’hésitations. Au Proche-Orient, c’est d’évidence la première qui a triomphé. Elle a déjà arraché un cessez-le-feu et obtenu la libération des otages. Elle ambitionne d’instaurer une paix durable entre Israël et les Palestiniens, ainsi qu’une réorganisation de l’échiquier géopolitique régional.
À l’Élysée et au Quai d’Orsay, on en est persuadé : c’est l’initiative de paix franco-saoudienne, et notamment la reconnaissance d’un État palestinien, qui a ouvert la voie au plan de paix américain et permis son…
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