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Cela faisait longtemps que l’usine Volkswagen de Zwickau, dans la Saxe, n’avait pas assisté à un tel défilé de personnalités politiques. «Quelle fierté de visiter cette usine de référence qui fait perdurer une tradition automobile plus que centenaire», y a lancé, lundi, le ministre fédéral de l’Environnement, Carsten Schneider, accompagné du ministre-président de la Saxe, Michael Kretschmer. Cette usine est en effet le fer de lance de la stratégie du «tout électrique» lancée par le premier constructeur automobile européen dans la foulée du Dieselgate, en 2015. Entièrement convertie à l’électrique depuis 2019, elle fabrique trois modèles de marque Volkswagen (ID3, 4 et 5), deux de la marque Audi (Q4 e-tron) et la Cupra Born.

Lors de cette visite ministérielle, l’enthousiasme était toutefois à la retenue. 200 000 véhicules y ont été fabriqués l’an dernier pour une capacité de 300 000. Et si le groupe Volkswagen a enregistré une hausse de 1% de ses ventes de véhicules électriques lors des neuf premiers mois (+3% en Europe de l’Ouest et +10% en Europe centrale et de l’Est), celles-ci ont reculé de 8% en Amérique du Nord et de 4% en Chine. Conséquence, la production à Zwickau a dû être stoppée la semaine dernière et les 9200 salariés renvoyés chez eux. «C’est triste de devoir cesser le travail mais au moins, aujourd’hui, on voit que les politiques s’intéressent à nous», commente Thorsten Gebel, du syndicat IG Metall.