DÉCRYPTAGE – Le prochain budget de la Sécurité sociale pourrait limiter le dispositif de remboursement autour de certaines affections de longue durée considérées comme «non exonérantes».

Les Français vieillissent et sont de plus en plus malades. Ce double constat se traduit chaque année par une hausse des dépenses de santé qui se répercute dans le déficit de la Sécurité sociale, lequel a atteint 23 milliards d’euros en 2025. Celui-ci devrait en partie se résorber en 2026 avec un déficit prévu à 17,5 milliards d’euros, selon la mouture actuelle du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) préparé par le gouvernement. Pour y parvenir, de nombreuses économies sont prévues dans le domaine de la santé, notamment sur le dispositif des affections de longue durée (ALD).

En France, sont considérées comme ALD certaines maladies dont la gravité et le caractère chronique nécessitent un traitement prolongé. La Sécurité sociale, dans le cadre de sa mission de solidarité nationale, accompagne les Français concernés par ces problèmes de santé (cancers, diabètes, maladie d’Alzheimer, accident vasculaire cérébral invalidant, etc.) en remboursant tout ou partie de leurs soins…

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Le Figaro

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