Position frontalière et transition écologique comme arguments de vente

Après Bordeaux, Rennes, Dijon et Strasbourg, Ferrandi cible Nice, en 2027. « Après, on s’arrête : on ne veut pas être partout en France, mais là où ça a du sens, on doit préserver la rareté ! », lance Thomas Allanic, le directeur général – dont école d’Al Ula, en Arabie saoudite, a accueilli sa première promotion.

Ferrandi souhaite drainer vers la capitale européenne « des élèves allemands, luxembourgeois et suisses ». Mais cette ouverture est surtout motivée « par une demande en main-d’œuvre ultra-qualifiée, dans une région qui a une forte densité de restaurants étoilés et de beaux hôtels », poursuit Thomas Allanic. Le CEFPPA, « qui a une vraie expertise, une connexion avec les entreprises locales », permet à l’école parisienne « de s’inscrire dans l’écosystème existant et non en tant que concurrent. »

D’ores et déjà Ferrandi fait la promotion de son « nouveau campus » strasbourgeois, sur son site et ses réseaux sociaux : une vidéo vante les infrastructures du CEFPPA et Strasbourg : « capitale européenne et internationale, voisine de l’Allemagne », « ville engagée dans la transition écologique », « première ville cyclable de France », « premier réseau de tram »… Des arguments pour attirer les étudiants que la municipalité écologiste ne peut qu’applaudir !