DÉCRYPTAGE – Berlin va encore renforcer son rang de premier contributeur au budget de l’Agence spatiale européenne, en novembre prochain. Et gagner en influence.
Compte à rebours pour les derniers travaux préparatoires au conseil ministériel de l’Agence spatiale européenne (ESA). Dans un mois, les 23 ministres de l’Espace des États membres de l’agence doivent se réunir à Brême en Allemagne. Au menu : se mettre d’accord sur son budget pour la période 2026-2028 et sur les programmes prioritaires à financer. Un rendez-vous qui se présente comme crucial.
« Nous devons saisir cette opportunité pour devenir plus autonomes et rattraper notre retard. C’est le moment ou jamais. À défaut, nous courrons le risque d’être de plus en plus marginalisés », a déclaré Josef Aschbacher, directeur général de l’ESA, ce mardi. En perte de vitesse « préoccupante », l’Europe ne représente plus que 10 % des investissements mondiaux dans le spatial (avec 15 milliards d’euros mobilisés au total) et ne profite que très peu du dynamisme de l’économie spatiale (+10% par an). Le Vieux Continent doit se ressaisir et mobiliser bien plus d’argent.
35 milliards pour le spatial de défense allemand
Or, la France n’aborde…
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