RÉCIT – En durcissant la fiscalité contre les « riches », étrangers « non-dom » comme nationaux, le gouvernement travailliste pourrait être perdant.

Ce n’est pas le grand exode mais un départ ordonné, prévisible et pourtant provoqué. Depuis le durcissement de la fiscalité à l’encontre des « riches », nombre d’entre eux ont quitté le royaume, prenant la route de Milan ou Dubaï. Et le gouvernement travailliste de Keir Starmer, qui cherche désespérément à équilibrer les comptes publics, pourrait y perdre plus qu’y gagner.

Pour les millionnaires du royaume, le signal d’alarme a retenti à l’automne 2024, quand la chancelière de l’Échiquier, Rachel Reeves, a annoncé son intention d’abolir le statut de « non-dom » (non-domiciliés fiscaux). Celui-ci permettait aux riches entrepreneurs ou financiers travaillant et vivant au Royaume-Uni de ne pas payer d’impôts sur leurs avoirs étrangers, durant quinze ans. Cette période de grâce est réduite à quatre ans.

Plus de 10.000 millionnaires dont 4400 dirigeants – surtout dans les secteurs de la finance, des assurances et de l’immobilier – auraient déjà quitté le Royaume-Uni

De manière encore plus fâcheuse pour les riches contribuables concernés, la ministre des Finances a aussi décrété que leurs avoirs à l’étranger seront soumis à l’impôt sur les successions…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 83% à découvrir.

Le Figaro

Dernier jour

Offre anniversaire : 2€/mois pendant 200 semaines

Déjà abonné ?
Connectez-vous