La ville de Marseille n’a qu’une seule petite aire d’accueil pour les gens du voyage, au bout du chemin du Mouton, à Saint-Menet. C’est presque autant, en superficie comme en nombre de places disponibles, qu’à Aubagne.

« Le site de Marseille est complètement sous dimensionné par rapport aux besoins d’une grande ville. C’est indigne, et contraire à la loi », mentionne Benoît Candon, l’avocat de l’association la Vie du voyage, qui réclame depuis une décennie à la Métropole la création de deux nouvelles aires d’accueil à Marseille.

Après une audience ce mardi 14 octobre matin à la cour administrative d’appel, l’intercommunalité pourrait devoir payer 295 000 euros à l’État et à cette association pour compenser cette absence. Pourtant, ces terrains sont bien prévus dans le schéma départemental d’accueil des gens du voyage des Bouches-du-Rhône qui date de… 2012.

En janvier, la justice avait fini par imposer à la Métropole une astreinte financière croissante allant de 500 à 1 500 euros par jour, et ce tant qu’elle n’aura pas acquis le foncier nécessaire, engagé des travaux et mis en service les aires.

« Le tribunal avait fixé un délai de trois mois pour voir de premiers résultats, nous sommes …