Aurélie Trouvé, députée La France insoumise-Nouveau Front populaire de la Seine-Saint-Denis, par ailleurs présidente de la Commission des affaires économiques à l’Assemblée nationale, demande une Commission d’enquête parlementaire dans la gestion du dossier Vencorex.
« Un abandon aux conséquences industrielles majeures »
Ce pilier de la plateforme chimique du Pont-de-Claix, est passé sous pavilllon chinois depuis le 10 avril et la décision du tribunal de commerce de Lyon qui a opté pour l’offre de reprise partielle de BorsodChem (filiale hongroise du groupe chinois Wanhua) avec le maintien de 54 des 460 emplois d’origine au détriment du projet de société coopérative porté par les salariés, la Fédération nationale des industries chimiques (FNIC-CGT) et l’intérêt d’un industriel indien (Kiri Limited) prêt à injecter 45 millions dans ce projet.
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Dans un communiqué, Aurélie Trouvé dénonce une décision qui “menace directement l’autonomie technologique et industrielle de la France dans des secteurs aussi cruciaux que le nucléaire, le spatial et la Défense”. L’élue rappelle que des élus de tous bords et les syndicats de salariés ont alerté le gouvernement depuis des mois sur l’avenir de cette usine, “sans qu’aucune mesure concrète et efficace n’ait été prise”.
Elle regrette l’absence de soutien public suffisant pour le projet porté par les salariés et l’absence d’étude de la proposition de l’industriel indien. “Les raisons budgétaires avancées par le gouvernement pour expliquer cette absence de soutien suffisant interrogent, puisque les coûts de l’abandon de la production (dépollution, recertification du sel pour la Défense nationale…) risquent d’être bien supérieurs à celui de son maintien”, ajoute-t-elle.
Avec cette demande de Commission d’enquête, la présidente des affaires économiques entend “établir les responsabilités du gouvernement et des entreprises clientes de Vencorex dans la liquidation de l’entreprise”.