Par
Nicolas Zaugra
Publié le
14 oct. 2025 à 18h49
; mis à jour le 14 oct. 2025 à 19h55
Jean-Michel Aulas ultra-favori à cinq mois des élections municipales 2026 à Lyon ? Un nouveau sondage publié ce mardi confirme une dynamique en faveur du candidat et ex-patron de l’OL. Avec une hypothèse à 47% d’intention de vote proche d’une élection dès le premier tour et un second tour où il plie le match de loin face à Grégory Doucet, le chef d’entreprise confirme sa position de force. Autour du candidat, on s’amuse d’écologistes « dépassés », « en panique » et « obligés de précipiter leur campagne » tandis qu’autour du maire, on tente de prendre du recul.
Une « dynamique » autour de Jean-Michel Aulas
Le sondage de Mag2Lyon mesure Jean-Michel Aulas entre 44 et 47% d’intentions de vote au premier tour face à Grégory Doucet, donné entre 23 et 33% selon les scénarios envisagés. Au second tour, une seule hypothèse est testée entre les deux rivaux : Aulas plierait largement le match avec 61% face à Grégory Doucet, donné à 39%. Il y a 10% qui ne donnent pas d’intention de vote.
« Cela reflète la dynamique du terrain », commente un très proche de JMA. « Le positionnement de notre campagne est millimétré », dit-il, entre cartes postales stratégiquement envoyées par le candidat, mesures annoncées au compte-goutte et déplacements bien préparés (premier meeting, marché…).
« C’est la panique à l’hôtel de ville, il y a alerte rouge »
« La dynamique, c’est la marque Aulas, la société civile », poursuit ce soutien très actif dans la campagne. Même si le candidat est soutenu par LR et le bloc central. Mais un tel score potentiel, c’est avant tout le nom Jean-Michel Aulas qui en est la conséquence, affirment certains proches.
Même si ce sondage montre une satisfaction autour de mesures écologistes, il y a un phénomène d’overdose, quand on dépasse les limites, on contraint, on punit, c’est ce qui se produit. C’est ce que l’on ressent sur le terrain. La situation est violente.
Un soutien de Jean-Michel Aulas
« C’est la panique à l’hôtel de ville, il y a alerte rouge », s’amuse un membre de l’équipe de campagne. « Ils vont devoir envoyer leurs troupes plus tôt sur le terrain. Là, nous sommes bien seuls en campagne », remarque un centriste.
Mais, un proche de Jean-Michel Aulas tempère la joie. « Attention, la vérité d’aujourd’hui n’est pas forcément celle de demain. Il faut rester prudent et ne pas sous-estimer notre adversaire. »
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Chez les Écologistes, on tempère le sondage
Pas de commentaire officiel chez les Écologistes. Mais dans les entourages, élus et conseillers tempèrent les résultats de ce sondage. Un faible échantillon, un institut peu connu et surtout une campagne pas vraiment commencée.
On fait aussi remarquer que la dynamique de Jean-Michel Aulas, s’il y en a une, doit encore se confirmer dans d’autres sondages et qu’il est tôt pour s’alerter. Mais en coulisses, le maire sortant se prépare à une pré-campagne : des équipes se constituent, des propositions sont débattues et les alliances politiques sont en cours de finalisation.
Grégory Doucet est en tout cas en pré-campagne. Il l’a démarré sur actu Lyon dans une interview musclée publiée jeudi 9 octobre dans laquelle il attaque directement Jean-Michel Aulas qu’il accuse « d’insulter les Lyonnais ». Ses soutiens ont aussi lancé des comptes « Avec Doucet » sur Instagram ou TikTok pour valoriser l’image du maire…
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