Résident du quartier « bobo » du Neudorf, Stéphane soupire à l’évocation de sa taxe foncière. Propriétaire d’un T3 de 89m2 depuis 2017, ce chef d’entreprise « paye 1790 euros contre un peu moins de 1200 euros il y a 7 ans. C’est une hausse très marquée », pointe-t-il.

Et pour cause : selon le rapport de l’Union nationale des propriétaires immobiliers, Strasbourg (Bas-Rhin) est en effet la deuxième ville de France (parmi les 50 plus peuplées et après Paris), où cet impôt local a le plus flambé en dix ans. Soit de 56,5 % entre 2014 et 2024 notamment en raison de « la hausse du taux communal en 2021 mais aussi celle du taux au profit de l’Eurométropole de Strasbourg en 2022 », pointe le rapport.