Après avoir présidé le sommet pour la paix à Gaza, en Égypte, Donald Trump file s’occuper de l’Ukraine. Le président américain doit recevoir son homologue ukrainien, vendredi 17 octobre, à la Maison-Blanche. C’est la troisième visite du président Volodymyr Zelensky à Washington depuis la réélection de Donald Trump.
Ovationné en Israël pour son plan de pays, le dirigeant de la première puissance mondiale est bien déterminé à devenir un « faiseur de paix » dans le monde et les Européens ne manquent pas de l’encourager. « Le leadership et la détermination des acteurs mondiaux peuvent certainement fonctionner pour nous aussi en Ukraine », a écrit Zelensky sur Facebook.
Ce dernier a indiqué lors d’une conférence de presse à Kiev que le sujet de leur discussion portera sur « la défense antiaérienne ». « Mais j’aurai également des rencontres avec des entreprises du secteur de l’énergie », a-t-il précisé. Les deux dirigeants auraient déjà débuté leur discussion par téléphone, ils se sont contacté deux fois durant leur week-end.
La menace des Tomahanks
Après avoir tenté à plusieurs reprises de faire dialoguer Poutine et Zelensky, la patience de Donald Trump s’étiole, lui qui promettait de mettre fin à la guerre en 24 heures puis en 100 jours. « Je pourrais dire : ‘Écoutez, si ce conflit n’est pas réglé, je vais leur envoyer des Tomahawks' », a lancé le président des États-Unis dimanche à bord de son avion présidentiel. « Nous ne le ferons peut-être pas, mais nous pourrions le faire. Je pense qu’il est approprié d’en parler », a-t-il ajouté.
Ces missiles de croisière permettent une frappe de précision contre des cibles à longue distance. Une pression supplémentaire pour contraindre Vladimir Poutine à s’assoir autour de la table des négociations. Dans une interview pour Fox News, Volodymyr Zelensky, a assuré que si les États-Unis fournissaient des Tomahawks; ils ne seraient utilisés que contre des cibles militaires.
« Nous n’avons jamais attaqué leurs civils », a-t-il précisé. « C’est la grande différence entre l’Ukraine et la Russie. C’est pourquoi, lorsque nous parlons de [missiles] à longue portée, nous ne parlons que d’objectifs militaires ». La Russie à, de son côté, précisé que l’utilisation d’une telle arme provoquerait une « escalade » du conflit.
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