Une semaine après la troisième place de Joan Mir au Japon, Luca Marini a encore fait briller la Honda en Indonésie, même si un contact avec Raúl Fernández l’a finalement fait sortir de la lutte pour le podium. Les deux pilotes d’usine du HRC sont d’accord : les nouveautés apparues depuis la pause estivale ont clairement permis des progrès.
Selon Marini, la moto a gagné en performance mais les pilotes en ont aussi acquis une meilleure compréhension au fil des mois, ce qui créé une dynamique positive. « C’est difficile de dire combien [la Honda a progressé] », a commenté l’Italien. « Je pense que nous aussi, les pilotes, Joan et moi, on s’améliore en même temps que la moto. »
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« La moto a progressé, c’est certain, mais il n’y a pas une chose en particulier qui nous donne cinq dixièmes. On travaille sur tous les détails, dans chaque domaine, et ça nous permet aussi d’améliorer constamment notre pilotage. »
« On freine mieux, on entre plus vite, on tourne mieux, on redresse la moto plus tôt. Donc on s’améliore en même temps que la moto. Et c’est génial, parce que Joan et moi sommes maintenant en très bonne forme et je pense qu’on peut désormais maintenir cette performance jusqu’à la fin de la saison. »
Honda a su élever son niveau de résultat cette année, au point de s’être détachée de Yamaha au championnat des constructeurs. Pour Marini, rester à ce niveau en fin de saison sera la meilleure façon de donner un (très) bon élan à la marque pour espérer faire encore mieux en 2026 : « Ce sera important aussi de repartir de là la saison prochaine, et de continuer à travailler pour devenir des prétendants à la victoire à toutes les courses. Ce sera l’objectif pour l’année prochaine, mais il faut qu’on travaille bien cet hiver. »
Joan Mir
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images
Joan Mir a encore moins concrétisé les promesses que Luca Marini lors de la course à Mandalika puisqu’il est tombé dès les premiers tours, mais il avait démontré son bon rythme la veille en prenant la cinquième place du sprint. Après avoir mangé son pain noir depuis son arrivée chez Honda, Mir affiche sa volonté de rester à ce niveau à chaque course jusqu’à la fin de la saison, avec lui aussi une volonté de mettre en place une bonne dynamique pour 2026.
« Ces résultats apportent de la motivation pour l’année prochaine », a souligné le champion du monde 2020. « Pour moi, il est très important de terminer la saison comme ça, d’essayer d’être compétitif à chaque course, de prendre du plaisir, de terminer les courses. Pour l’instant, c’est l’objectif. Je sais qu’il sera difficile d’être constant et de toujours figurer dans le top 5, mais on va essayer. On va essayer de ne pas faire d’erreurs. »
Des progrès encore nécessaires
Les dernières évolutions ont permis à la Honda de progresser sur ce qui était souvent décrit comme son principal problème, son incapacité à générer du grip à l’arrière. Luca Marini s’en félicite mais estime que la marge de progrès dans ce domaine reste conséquente pour 2026.
« Personnellement, je voulais travailler beaucoup sur l’arrière de la moto, particulièrement sur le dosseret de selle, parce qu’il y a beaucoup de potentiel sur cette partie. La moto ne fonctionne pas correctement pour apporter les bonnes sensations au pilote », a-t-il souligné.
Luca Marini
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images
« Dans le passé, [les pilotes] Honda se sont tout le temps plaints [d’une moto] qui n’accroche pas, de problèmes de grip arrière. Et je pense qu’on a désormais compris comment résoudre ça, à chaque test on apporte quelque chose pour améliorer cette sensation. On a désormais atteint un très bon niveau. »
« Le grip arrière reste un problème pour nous, mais bien moindre par rapport à l’année dernière et au début de cette saison. Donc la moto de 2026 sera déjà meilleure dans ce domaine. »
Avec Léna Buffa
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