Deux jours après leur libération, les 20 derniers otages du Hamas ont commencé à raconter à leurs proches leurs deux années de captivité.
Après la joie et le soulagement de la libération des 20 derniers otages vivants de la bande de Gaza, vient le temps de la réparation des corps et des âmes. Lundi, ceux qui ont passé 738 jours en captivité ont été accueillis à la base militaire de Re’im par leurs familles, mais aussi par des médecins et des psychologues. Ils ont tous été accompagnés, pour certains en fauteuils roulants, vers trois hôpitaux israéliens : Sheba à Tel HaShomer, Sourasky (Ichilov) à Tel-Aviv et Rabin (Beilinson) à Petah Tikva. Là-bas, passé le bonheur des retrouvailles, les langues se sont rapidement déliées, pour raconter ces deux dernières années en enfer.
C’est le cas d’Avinatan Or, kidnappé au festival Nova avec sa petite amie Noa Argamani. Les images de leur capture, dont celle de la jeune femme emmenée de force vers Gaza sur une moto, avaient fait le tour du monde. Si cette dernière a été libérée au cours d’une opération militaire israélienne le 8 juin 2024, son compagnon a dû patienter. Séparé dès…
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