Il avait disparu de son domicile à Reventin-Vaugris (Isère), le 11 mai dernier. Sa moto avait été retrouvée en lisière de forêt, dans le massif du Pilat, au sud-est de Saint-Étienne (Loire). Depuis, les gendarmes n’ont pas trouvé trace de Christophe Barbereau malgré une battue qui avait rassemblé 200 personnes à l’appel de sa sœur. Les recherches en étaient restées là jusqu’à la macabre découverte faite samedi 11 octobre 2025, près de Pélussin (Loire), par un chasseur comme l’a révélé Le Dauphiné libéré. Le chasseur est tombé sur un corps en décomposition visiblement décédé par pendaison. Les gendarmes appelés sur place ont constaté que les vêtements correspondaient à ceux que portait l’enseignant en philosophie. Par ailleurs, son casque de moto et une pièce d’identité ont été retrouvés à proximité.

Une autopsie a été ordonnée par le parquet de Saint-Étienne, ainsi qu’un comparatif ADN entrepris avec un prélèvement réalisé sur une brosse à dents, dans le cadre de l’enquête ouverte initialement pour disparition inquiétante par le parquet de Vienne (Isère). Le Figaro indique que la dépouille mortelle est bien celle de Christophe Barbereau comme le lui a confirmé le procureur de Saint-Étienne.

Une plainte déposée à Blois

Cette affaire de disparition avait pris une autre tournure avec la révélation d’une enquête pour viol et agression sexuelle visant cet enseignant âgé de 44 ans, après le dépôt de plaintes de jeunes femmes à qui il avait enseigné le judo il y a une dizaine d’années. L’une de ces plaintes avait été déposée au commissariat de Blois, le 3 février 2025. Le professeur venait d’apprendre l’existence de ces accusations quand il a disparu après avoir laissé un message à l’une des plaignantes. À son domicile, les forces de l’ordre ont retrouvé plusieurs lettres d’adieu à destination de sa famille, ainsi qu’à ses élèves. Natif d’Orléans, Christophe Barbereau avait été moniteur au Blois judo ainsi qu’à Mer et Avaray, du début des années 2000 jusqu’au milieu des années 2010.