Peut mieux faire, maintenir les efforts. À la manière d’un professeur lors d’un conseil de classe, AtmoSud, l’observatoire de référence de la qualité de l’air en Provence, a dressé son bilan sur la présence des polluants respirés par les Marseillais ces dernières années. Il a notamment livré, à l’hôtel de ville (2e), les résultats de l’étude Eqis (pour « évaluation quantitative des impacts sur la santé », pilotée par la Ville de Marseille avec l’Agence régionale de santé, l’Observatoire régional de la santé, Santé publique France et Aix-Marseille Université) et qui dévoile l’impact de la pollution de l’air sur la santé des habitants.
Du mieux, mais des morts évitables
Sur les dix dernières années, AtmoSud constate « une amélioration de la qualité de l’air à Marseille », résume Damien Piga, directeur des relations extérieures et de l’innovation à AtmoSud. « En 2014, 100% de la population marseillaise respirait un air qui dépassait les seuils limite de polluants au regard des normes fixées par la France pour 2030. En 2024, ce sont 39% », livre-t-il.
Dans le détail, la pollution de l’air représente 17% des décès annuels sur notre territoire. « Si nous respections les normes de l’OMS, 900 décès …