Un an de bataille, et des questions. Face au cas des ex « ID Logistics« , contraints d’aller travailler dans le Vaucluse alors que leur ex-employeur faisait valoir des difficultés économiques après la perte d’un contrat avec le géant Amazon à Marseille, la justice va trancher. Licenciés pour faute grave pour ne pas avoir accepté la clause de mobilité incluse dans leur contrat, ces salariés espèrent prouver que leur renvoi « est un licenciement économique déguisé ».

La justice comme ultime recours

Devant le conseil de Prud’hommes de Marseille (7e), la vingtaine de salariés se sont réunis pour « faire valoir leurs droits ». Accompagnés par leur avocate, Mathilde Lanté, ils ont déposé un recours contre ID Logistics, une société française qui gère la chaine logistique de plusieurs gros groupes comme Nespresso ou Intermarché.

En 2024, la fin du contrat avec Amazon marque un tournant pour les salariés, qui sont priés de travailler non plus à Marseille, mais à Bollène, à 136 kilomètres de leur domicile. « À aucun moment, l’employeur ne nous a proposé de prendre en charge les frais de transport depuis chez nous, soit plus de 500 euros par mois », assènent les salariés sortis de plusieurs mois de grèv…