Il avait aussi annoncé la semaine dernière avoir commencé à acheter des pesos argentins.
Mercredi, il a affirmé que ces interventions directes des États-Unis sur le marché des changes se poursuivaient, avec des achats « pas plus tard que ce matin ».
La veille, le président Donald Trump a menacé de couper les vivres à l’Argentine si son allié, le président ultralibéral Javier Milei, essuyait un revers lors des élections législatives à la fin du mois.
Scott Bessent s’est fendu d’une précision mercredi: le soutien américain est conditionné à une « victoire » du parti de M. Milei parce que cela permettra à ce dernier « d’opposer son veto à toute mauvaise politique ».
« Il ne s’agit donc pas d’une question liée aux élections, mais à la politique. Tant que l’Argentine continuera à mettre en œuvre de bonnes politiques, elle bénéficiera du soutien des États-Unis », a affirmé le secrétaire au Trésor.