DÉCRYPTAGE – L’opposition conservatrice soupçonne le gouvernement travailliste d’avoir poussé à l’abandon les poursuites contre deux Britanniques accusés d’avoir transmis des informations sensibles à la Chine, dans le but de ne pas irriter Pékin.
Cette fois-ci, ce n’est pas l’Europe ou la Palestine qui met le feu à Westminster mais le lointain Extrême-Orient. La polémique ne cesse de monter sur le rôle qu’aurait pu jouer le gouvernement dans le torpillage d’une enquête espionnage au profit de la Chine. Londres est suspecté d’avoir voulu ménager ses relations avec Pékin, alors qu’il tente de renforcer les échanges commerciaux.
L’affaire a commencé mi-septembre, quand le parquet d’Angleterre et du Pays de Galles a annoncé abandonner les charges contre Christopher Cash, un assistant parlementaire de 29 ans, et Christopher Berry, ancien enseignant en Chine de 32 ans. Les deux hommes étaient accusés d’avoir transmis des informations sensibles à Pékin. Ils étaient poursuivis en vertu de l’Official Secrets Act, qui interdit la divulgation de secrets d’État ou d’informations pouvant menacer la sécurité nationale.
La semaine dernière, le directeur des poursuites publiques – le procureur en chef – a déclaré que les charges avaient été abandonnées…
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