Alors que les nouvelles élections pour la présidence de la Fédération internationale de l’automobile arrivent, les adversaires du président sortant ont dénoncé un scandale dans le processus électoral. La FIA répond au Figaro.
De la tension dans l’air. Si les élections pour la présidence de la Fédération internationale de l’automobile (FIA) arrivent à grand pas, le 12 décembre, à Tachkent (Ouzbékistan), le président actuel, Mohammed Ben Sulayem, est pour le moment le seul candidat déclaré à sa propre succession. Problème, deux des trois adversaires de Mohammed Ben Sulayem dénoncent un blocage du scrutin.
Tim Mayer et Laura Villars déplorent une nouvelle règle modifiée en juin dernier, les condamnant à toute possibilité d’alternance, qui, selon eux, est un moyen de les empêcher de se présenter contre lui. La date limite des dépôts étant fixée au 24 octobre, la situation urge.
«Ces critères s’appliquaient déjà aux élections précédentes»
Pour se défendre, un porte-parole FIA a accepté de répondre au Figaro. «L’élection présidentielle de la FIA est un processus structuré et démocratique, visant à garantir l’équité et l’intégrité de chacune de ses étapes.
Les conditions applicables pour les élections de la FIA de 2025, y compris les délais et les critères d’éligibilité pertinents pour la Liste présidentielle et les Conseils mondiaux, sont définies dans les Statuts et Règlements internes de la FIA, qui sont disponibles publiquement sur le site internet de la FIA. Des informations détaillées concernant ces élections ont également été mises à disposition sur une page dédiée du site internet de la FIA depuis le 13 juin 2025 et communiquées à tous les Membres de la FIA.
Les conditions applicables à la représentation régionale des Vice-Présidents pour le Sport, et l’obligation de les sélectionner à partir du Conseil mondial du sport automobile afin d’établir une Liste présidentielle, ne sont pas nouvelles. Ces critères s’appliquaient déjà aux élections précédentes.
La préparation d’une candidature pour une Liste présidentielle ou pour les Conseils mondiaux nécessite certaines démarches. Depuis la publication des informations détaillées le 13 juin, tout candidat potentiel dispose des informations pertinentes pour préparer sa candidature.»