Léa Salamé au «20 Heures» de France 2
Cyrille Georges JERUSALMI
VIDÉO – Dans un communiqué publié sur son compte X, ce mercredi 15 octobre, la confédération générale du travail s’en est pris à la direction du service information de la chaîne suite aux erreurs répétées de la présentatrice.
Rien ne va plus pour Léa Salamé à la tête du «20 Heures» de France 2 . Depuis son arrivée au journal télévisé en septembre dernier, l’animatrice enchaîne les bourdes et déconvenues. D’abord face à Marion Cotillard, avec sa question sur la rupture récente de l’actrice avec Guillaume Canet. Puis en confondant les noms de Dominique Bernard et de Samuel Paty, ce lundi 13 octobre. Une erreur commise dès le «13 Heures», par Julian Bugier.
La CGT, après avoir déjà publié un premier communiqué à l’encontre de la présentatrice une semaine seulement après son arrivée, dénonce ce mercredi 15 octobre un ras-le-bol de la direction de l’information dans le service public. «Le navire amiral du “20 Heures” est en train de couler. Avec lui, c’est la forteresse de la direction de l’information qui s’écroule, c’est la faillite d’un système forgé pendant plusieurs dizaines d’années au sein de l’antenne de France 2», écrit l’organisation syndicale.
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Dans ce communiqué, la confédération revient sur l’enchaînement d’erreurs qui l’ont poussée à s’exprimer. «Ploutocratie, méritocratie, endogamie, réseau, élitisme, c’est ce cocktail toxique qui explose aujourd’hui. Quand Léa Salamé, après quinze minutes de journal le 13 octobre 2025, commente un off consacré au terrible anniversaire de l’assassinat de Dominique Bernard, elle refait la même erreur que son collègue Julian Bugier quelques heures plus tôt au 13h, en confondant son nom avec celui de Samuel Paty, malheureuse victime lui aussi des islamistes extrémistes. La même erreur, deux fois. Malgré toute la cohorte de chefs et directeurs qui relisent la moindre virgule. C’est grave !», s’indigne-t-elle.
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Pour cette raison, l’intersyndicale réclame des changements de direction. «Tout récemment, une assemblée générale déclenchée par la SDJ de la rédaction nationale a révélé le ras-le-bol général des journalistes: management brutal, verticalité, trop de pression….les plaintes sont désormais généralisées chez les salariés. Trop c’est trop ! La CGT demande en urgence un rendez-vous à la présidence : il est grand temps de changer de direction et d’organisation à l’Information».