DÉCRYPTAGE – Dans le même esprit que celui de la taxe Zucman, la mesure proposée dans le budget par le gouvernement entend viser les plus fortunés via le patrimoine des sociétés qu’ils détiennent.
Beaucoup d’experts l’affirment : « Un holding, en droit français, ça n’existe pas. » Effectivement, le nouveau dispositif mis en avant par le gouvernement dans son budget déposé ce mardi vise un type d’entreprise qui n’a pas de définition formelle : les holdings familiaux. Concrètement, l’article 3 du projet de loi de finances (PLF) – qui court sur cinq pages tant le dispositif est complexe – prévoit de créer une taxe de 2 % sur « les actifs non professionnels détenus par les sociétés ayant leur siège en France ». Pour être redevables de cette taxe, les entreprises doivent être valorisées à plus de 5 millions d’euros, une personne ou une famille doivent en détenir 33 %, et leurs revenus doivent majoritairement être des revenus financiers (dividendes, plus-values…).
Selon le PLF 2026, ce nouvel impôt vise à « assurer une juste contribution des personnes les plus fortunées qui recourent à ce type de montage » pour « échapper à l’impôt ». En effet, les propriétaires…
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