l’essentiel
L’Oiseleur d’Anglars, le dernier livre du poète et écrivain Michel Ferrer de Saint-Antonin, vient de sortir.

Un jeudi de septembre, 10 heures du matin. La porte du restaurant est largement ouverte. Michel Ferrer m’accueille, les 80 ans alertes, des yeux rieurs avec un brin de nostalgie. Maria, sa femme, travaille en cuisine. Une viande en sauce certainement, qui anime les papilles. Il y a bien longtemps ce lieu était une écurie. Ils en ont d’abord fait une brocante appelée le Capharnaüm, puis un resto.

Le nom est resté, il sonne bien aux oreilles du poète.

A 12 ans, Michel Ferrer écrit ses premiers vers.

Une passion qui ne le lâchera pas et lui fera rencontrer moulte personnalités littéraires. Il me sert un café et pose sur la table les deux tomes de son dernier livre « L’oiseleur d’Anglars ». A vue d’oeil, autour de 500 pages publiées dans la Collection du Beffroi. Une maison d’édition qui ne craint pas de tomber dans les filets d’un groupe côté en bourse, c’est la sienne. Auto-éditeur, il n’est pas le seul mais, fait beaucoup plus rare, il est aussi avec son ami Bernard Capdeville l’imprimeur de ses œuvres, comme par exemple son Abécédaire de Noble Val qui compte « 14 volumes de 250 pages copieusement illustrées ».

Un roman pour raconter St-Antonin au 20° siècle

L’oiseleur d’Anglars n’est pas un recueil de poésies, c’est un roman. « Un roman, c’est plus simple d’accès pour le lecteur. J’avais envie de raconter ». Raconter le Saint-Antonin de son enfance des années 50. Pour lui, c’était le même que dans les années 20, comme immuable. Il évoque avec nostalgie la relation au temps, à la nature, la chasse et les relations humaines. « Chaque génération le dit, c’était mieux de mon temps, plus simple et plus vrai ». On pressent qu’il le pense vraiment. Le roman s’ouvre sur les aventures d’un jeune garçon. Avec sa mère, ils viennent des Pyrénées. Ils ont trouvé refuge chez un oncle dans une ferme près de Sainte-Sabine. Des gosses lui ont raconté qu’on pouvait se faire quelques sous en vendant des oisillons sur le marché de Saint-Antonin.

Une saga de 50 années

Courant les nids dans la falaise du roc d’Anglars, le voici coincé et appelant à l’aide. Le lecteur suivra le héros, puis son fils, jusque dans les années soixante dix. Comme une saga qui dévoile le quotidien, surfe sur l’histoire et dévoile en toile de fond ce Saint-Antonin du début du 20° siècle. On peut en découvrir les traces aujourd’hui…si des mots éclairent notre regard. C’est tout l’objet de L’oiseleur d’Anglars.

Dans ses cartons, Michel Ferrer a aussi des centaines de pages écrites à partir de son expérience du confinement en 2020. Il est sur la route en approche de Portet de Luchon quand est décrété le confinement Covid. Il passera 3,5 mois avec ses amis chasseurs dans les Pyrénées. Finaliser un livre est un challenge. Il faut relire, corriger parfois réécrire. A ce jour, Michel manque d’énergie pour s’y lancer mais gageons que sa passion le rattrapera.

Les deux tomes de L’oiseleur sont en vente au restaurant le Capharnaüm, 9 place Mazerac à Saint-Antonin. (15 et 10 euros). Contact avec l’auteur : ferrer82140@gmail.com

Écrire pour raconter le Rouergue du XXe siècle

Un jeudi de septembre à 10 heures. La porte du restaurant est largement ouverte. Michel Ferrer m’accueille, les 80 ans alertes, des yeux rieurs avec un brin de nostalgie. Maria, sa femme, travaille en cuisine. Une viande en sauce certainement, qui anime les papilles. Il y a bien longtemps, ce lieu était une écurie. Ils en ont d’abord fait une brocante appelée le Capharnaüm, puis un resto.

Le nom est resté, il sonne bien aux oreilles du poète.

À 12 ans, il écrit ses premiers vers

Une passion qui ne le lâchera pas et lui fera rencontrer moult personnalités littéraires. Il me sert un café et pose sur la table les deux tomes de son dernier livre « L’Oiseleur d’Anglars ». À vue d’œil, autour de 500 pages publiées dans la collection du Beffroi. Une maison d’édition qui ne craint pas de tomber dans les filets d’un groupe coté en Bourse, c’est la sienne. Auto-éditeur, il n’est pas le seul mais fait beaucoup plus rare, il est aussi avec son ami Bernard Capdeville, l’imprimeur de ses œuvres, comme son abécédaire de Noble-Val qui compte 14 volumes de 250 pages copieusement illustrées.

Un roman

« L’Oiseleur d’Anglars » n’est pas un recueil de poésies, c’est un roman. « Un roman, c’est plus simple d’accès pour le lecteur. J’avais envie de raconter. » Raconter le Saint-Antonin de son enfance des années « 50 ». Pour lui, c’était le même que dans les années « 20 », comme immuable. Il évoque avec nostalgie la relation au temps, à la nature, la chasse et les relations humaines. « Chaque génération le dit, c’était mieux de mon temps, plus simple et plus vrai. » On pressent qu’il le pense vraiment. Le roman s’ouvre sur les aventures d’un jeune garçon. Avec sa mère, ils viennent des Pyrénées. Ils ont trouvé refuge chez un oncle dans une ferme près de Sainte-Sabine. Des gosses lui ont raconté qu’on pouvait se faire quelques sous en vendant des oisillons sur le marché de Saint-Antonin.

Une saga de 50 années

Courant les nids dans la falaise du roc d’Anglars, le voici coincé et appelant à l’aide. Le lecteur suivra le héros, puis son fils, jusque dans les années « 70 ». Comme une saga qui dévoile le quotidien, surfe sur l’histoire et dévoile en toile de fond ce Saint-Antonin du début du XXe siècle. On peut en découvrir les traces aujourd’hui… si des mots éclairent notre regard. C’est tout l’objet de « L’Oiseleur d’Anglars ».

Dans ses cartons, Michel Ferrer a aussi des centaines de pages écrites à partir de son expérience du confinement en 2020. Il est sur la route en approche de Portet-de-Luchon quand est décrété le confinement Covid. Il passera 3,5 mois avec ses amis chasseurs dans les Pyrénées. Finaliser un livre est un challenge. Il faut relire, corriger, parfois réécrire.

À ce jour, Michel manque d’énergie pour s’y lancer mais gageons que sa passion le rattrapera.

Les deux tomes de « L’Oiseleur » sont en vente au restaurant le Capharnaüm, 9, place Mazerac à Saint-Antonin. Prix : 15 et 10 euros. Contact avec l’auteur : ferrer82140@gmail.com