Princesse Mononoké, Mon voisin Totoro, Le Voyage de Chihiro… Ces longs-métrages d’animation produits par le Studio Ghibli ont des fans dans le monde entier. Bonne nouvelle : d’après une étude de JMIR Serious Games publiée en août 2025 par l’Imperial College London (Angleterre), relayée par le média Fast Company, ces derniers ont raison d’être addicts !
Des chercheurs ont observé les réactions d’un groupe témoin de 500 étudiants. Les jeunes cobayes ont été répartis en quatre échantillons : ceux qui jouaient à Breath of the Wild – The Legend of Zelda, ceux qui regardaient régulièrement des longs-métrages du Studio Ghibli, ceux qui s’adonnaient à ces deux occupations et ceux qui n’en pratiquaient aucune. Les chercheurs ont ensuite soumis les étudiants à un questionnaire psychologique, afin de mesurer leur niveau de bonheur, de sérénité et de sentiment d’utilité.
Des petites notes de bonheur dans le quotidien
Résultat : les gamers et ceux qui regardaient les pépites du studio japonais s’estimaient globalement plus joyeux et plus apaisés. D’après les auteurs de l’étude, les scènes de la vie quotidienne des films d’animation, comme « jouer à la campagne ou partager un repas en famille » et les moments magiques « réveillent un désir universel d’innocence et d’émerveillement enfantins ». Même constat pour les gamers, qui « se ressourcent mentalement » en admirant les magnifiques paysages irréels de The Legend of Zelda.
Des bienfaits qui ne sont donc plus à prouver : une étude de l’université de Western, en collaboration avec le Science and Industry Museum, avait déjà mis l’accent sur les bénéfices des jeux vidéo concernant les capacités cognitives. Jouer régulièrement diminuerait les risques de dépression et d’anxiété, mais permettrait aussi d’améliorer les compétences de mémoire et de raisonnement.