Par

Léa Pippinato

Publié le

16 oct. 2025 à 10h21

Ce mardi 14 octobre 2025, en milieu d’après-midi, le calme habituel des rives du Lez a été interrompu par une scène étrange. Un homme agitait deux longues lames sous les yeux de quelques passants intrigués. Derrière lui, un autre individu semblait filmer la scène. À première vue, tout ressemblait à une agression.

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Un policier hors service, témoin de la scène, s’est approché. Convaincu d’assister à une situation dangereuse, il a observé les gestes brusques de l’homme, ses armes brillantes et un objet suspect fixé dans son dos. 

La découverte d’un simple tournage

Quelques secondes plus tard, la tension est retombée. L’agent a compris qu’il ne s’agissait pas d’une attaque, mais d’une mise en scène. L’homme armé portait un déguisement inspiré de films d’horreur. Les couteaux étaient en plastique, et le hachoir dans son dos en caoutchouc. L’équipe improvisée tournait une vidéo pour Halloween.

Les autorités ont profité de l’incident pour rappeler une règle essentielle : les déguisements et fausses armes ne doivent pas être utilisés en dehors de contextes encadrés. Dans la rue, une scène tournée sans autorisation peut déclencher la panique et mobiliser inutilement les secours. Chaque année, à l’approche d’Halloween, la police reçoit plusieurs signalements similaires. Ces initiatives, anodines en apparence, peuvent troubler l’ordre public. Les déguisements sanglants et accessoires d’armes doivent donc être réservés à la fête du 31 octobre, lorsque le contexte les rend plus acceptables.

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