Quelques jours seulement après avoir été désigné par les écologistes pour mener la campagne municipale, Hassen Hammou annonce s’être mis en retrait. Il est convoqué le 13 novembre prochain pour corruption de mineur.
Il prend cette décision «afin de protéger le collectif». Dans un message posté sur X, le tout nouveau chef de file des écologistes à Marseille pour les municipales, Hassen Hammou, annonce se «mettre en retrait de sa fonction» après les révélations de La Provence qui annonce sa convocation devant la justice le 13 novembre prochain pour corruption de mineurs. Cette décision est en vigueur «jusqu’au délibéré», précise Hassen Hammou.
Membre du bureau politique exécutif chez Les Écologistes-EELV, Hassen Hammou est accusé de «corruption de mineur par un moyen de communication électronique». Sollicité par l’AFP lors de la publication de l’article du quotidien régional, Hassen Hammou a expliqué avoir «donné rendez-vous à une femme» en ligne. «Je ne connaissais pas sa minorité», assure-t-il. Lors de la rencontre, il déclare avoir été «agressé par deux personnes» qui lui ont volé ses biens. Pour ces faits, «ils se sont fait condamner par la justice», ajoute-t-il.
Deux jours après son élection
L’ancien porte-parole régional d’EELV Paca venait de se faire élire, mardi, pour reconduire les Verts dans la coalition d’union de la gauche lors des municipales des 15 et 22 mars prochains. Hassen Hammou avait d’abord refusé de se mettre en retrait, se disant «victime» d’un «procès politique». Sollicitée par Le Figaro, la direction nationale du parti fait savoir qu’«un bureau politique sera organisé en fin de journée.»
«Je réaffirme mon innocence et j’espère que la justice fera toute la lumière sur cette affaire avec impartialité et sérénité, écrit Hassen Hammou sur X. Je reste profondément attaché aux valeurs que nous défendons collectivement et à l’action que nous menons au service des Marseillaises et des Marseillais. Cette période de retrait est pour moi un moment de respect envers nos engagements communs et envers l’institution judiciaire. Je reviendrai plus déterminé que jamais à poursuivre notre travail dès que la situation le permettra.»