L’affaire n’a pas traîné. Au lendemain des révélation de la Provence, Hassen Hammou, accusé « d’incitation d’un mineur par un majeur utilisant un moyen de communication électronique à commettre un acte de nature sexuelle », a annoncé sur X ce jeudi 16 octobre se retirer de sa fonction de chef de file EELV pour les prochaines municipales.
« Afin de protéger le collectif, j’annonce me mettre en retrait de ma fonction de chef de file jusqu’au délibéré. Je remercie les militant-es qui m’ont accordé leur confiance à une large majorité, ainsi que toutes les personnes qui ces dernières heures, m’ont témoigné leur soutien. Je réaffirme mon innocence et espère que la justice fera toute la lumière sur cette affaire avec impartialité et sérénité. Je reste profondément attaché aux valeurs que nous défendons collectivement et à l’action que nous menons au service des Marseillaises et Marseillais. Cette période de retrait est pour moi un moment de respect envers nos engagements communs et envers l’institution judiciaire. Je reviendrai plus déterminé que jamais à poursuivre notre travail dès que la situation le permettra », a posté sur X ce jeudi 16 octobre, Hassen Hammou.
Dans le viseur de la justice
Selon nos informations, confirmées de sources judiciaires, l’homme de 36 ans, fraîchement désigné chef de file d’EELV pour les prochaines élections municipales de mars 2026, avec pour mission de poursuivre l’alliance avec le Printemps Marseillais et Benoît Payan (DVG), est convoqué le 13 novembre prochain devant le tribunal correctionnel de Marseille. Il devra répondre du délit « d’incitation d’un mineur par un majeur utilisant un moyen de communication électronique à commettre un acte de nature sexuelle ».
La justice reproche à Hassen Hammou d’avoir voulu obtenir les faveurs d’un mineur âgé de 16 ans au moment des faits, en juin 2024, après un rendez-vous pris au domicile de ce dernier. Un délit passible de sept ans d’emprisonnement et de 100 000 euros d’amende.