Par
Eloïse Aubé
Publié le
16 oct. 2025 à 14h52
Avec l’arrivée du froid, les maladies reviennent. Si le Covid-19 et la grippe sont bel et bien là, avec une campagne de vaccination démarrée mardi 14 octobre 2025, la bronchiolite démarre sa percée. Nous arrivons d’ailleurs, en Normandie, dans la phase pré-épidémique de la maladie d’après les autorités sanitaires. Raison pour laquelle le réseau bronchiolite normand se (re)active dès le samedi 18 octobre 2025. Mais comment fonctionne-t-il et de quoi s’agit-il ?
Qu’est-ce que c’est ?
Créé en 2023 à Rouen, ce réseau s’est, au fur et à mesure des années, étendu à toute la Normandie. Aujourd’hui, il recense 245 kinésithérapeutes sur l’ensemble de la région « avec entre 30 et 40 kinés de garde les week-ends et jours fériés », note Christopher Lavenu, directeur du réseau et kinesithérapeute.
L’an passé, nous avons fonctionné 24 week-ends et avons fermé le réseau le 28 février. Mais nous adaptons ce temps, en fonction de l’avancée de l’épidémie.
Christophe Lavenu
directeur du réseau bronchiolite Normand
Et de compléter « notre rôle réside dans la surveillance de l’enfant et la transmission des bons gestes à adopter pour les parents comme les lavages de nez. Si l’enfant est vraiment encombré, on propose des techniques de désencombrement comme la kiné-respiratoire ».
Qu’est-ce que la bronchiolite ?
La bronchiolite est le symptôme du Virus Respiratoire Syncytial (VRS) qui atteint principalement les petits bronches. Ce sont les enfants de moins de deux ans qui sont les plus concernés. Le virus se caractérise par un nez qui coule, une toux d’abord sèche puis grasse entraînant des difficultés de respiration. Elle survient généralement les premières semaines d’automne jusqu’à la fin de l’hiver.
Comment ça fonctionne ? Le parent du bébé malade peut contacter, les week-ends et jours fériés donc, le standard au 02.35.71.70.82, à partir du 18 octobre 2025. Ils seront alors mis en relation avec le kiné de garde de leur secteur « et ont généralement un rendez-vous dans la journée », assure le professionnel.
« L’effet vaccin »
En 2022, l’épidémie avait été colossale « on avait déclenché des plans blancs ». Un an plus tard, les premiers vaccins arrivaient : l’Abrysvo® pour la femme enceinte entre 32 et 36 semaines d’aménorrhée ou le Beyfortus® pour les bébés jusqu’à six mois, permettant notamment de réduire les venues aux urgences.
Votre région, votre actu !
Recevez chaque jour les infos qui comptent pour vous.
En moyenne, on détecte 400 000 cas de bronchiolites chaque année. De ce chiffre, découle entre 4 et 5% d’hospitalisations.
Personnalisez votre actualité en ajoutant vos villes et médias en favori avec Mon Actu.