Haropa Port a lancé un appel à projets pour la mise à disposition d’un réseau de onze escales et ports d’attache situés sur la Seine en vue de l’exploitation, l’animation et la gestion d’une activité de transport fluvial de passagers par navettes décarbonées dans le bief de Suresnes, entre Alfortville (Val-de-Marne) et Boulogne (Hauts-de-Seine). Bief de Suresnes où le gestionnaire du domaine public fluvial dispose d’un réseau de 35 embarcadères ou « escales » utilisé par 80 compagnies exploitant plus de 150 bateaux.

Son nouvel appel à projets vise à « permettre à tous, franciliens et touristes, l’accès aux sites attractifs situés le long de la Seine » et à « développer un service de transport fluvial reliant les territoires limitrophes de Paris ». Et, en cohérence avec son objectif de décarbonation des activités et de verdissement des flottes fluviales, « une attention particulière sera portée à l’impact des projets présentés », insiste Haropa Port. « Les services de transport fluvial proposés ne devront générer aucune émission atmosphérique », précise notamment le gestionnaire du domaine public fluvial. Les opérateurs devront également obtenir d’Ile-de-France Mobilités (l’autorité organisatrice des transports franciliens) une autorisation pour l’exploitation d’une activité de transport fluvial de passagers et leurs offres comprendre entre 4 et 11 escales maximum parmi celles mises à disposition. Les candidatures sont à déposer avant le 11 juillet.

« Au regard de l’expérience acquise en termes de performance environnementale des bateaux-promenade dans Paris, l’exploitation de ce nouveau réseau d’escales offre une opportunité sans précédent d’atteindre le même niveau de performance environnementale, à savoir 0 émission », commente Antoine Berbain, le directeur général délégué d’Haropa Port. Une performance environnementale optimisée ces dernières années sous l’impulsion notamment des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, avec le déploiement de motorisations plus propres et l’électrification des quais parisiens. « L’objectif est que l’ensemble des bateaux de transport de passagers du bief parisien soit électrifié en 2037 au terme des contrats en cours, supprimant ainsi les émissions atmosphériques liées à l’activité en navigation comme à quai », souligne Haropa Port qui accélère, en parallèle, l’électrification des quais sur le bassin de la Seine.