Par
Rédaction Paris
Publié le
17 oct. 2025 à 7h12
Tous les ans, c’est la même inquiétude pour les parents de jeunes enfants. À la faveur d’une baisse des températures, l’épidémie de bronchiolite semble prête à frapper l’Île-de-France. Mercredi 15 octobre 2025, Santé publique France a placé la région en pré-épidémie alors que les consultations ont explosé en une semaine.
Hausse des consultations et hospitalisations
La semaine du 6 au 12 octobre 2025, les indicateurs de surveillance de l’épidémie sont entrés en alerte. Dans les hôpitaux, « le nombre de consultations aux urgences pour bronchiolite (+27,9 % chez les moins de 2 ans) ainsi que le nombre d’hospitalisation (+16 %) continuaient d’augmenter ».
Dans les cabinets médicaux, l’épidémie fait aussi son entrée. Les actes pour bronchiolite ont augmenté de 55,6 % chez les bébés de moins de deux ans. Quant au taux de détection du virus respiratoire syncytial (VRS), principale cause de bronchiolite chez les nourrissons, les taux de détection sont « faibles mais en augmentation ».
La bronchiolite est généralement sans gravité mais peut entraîner des complications chez les très jeunes enfants. Face aux risques, la campagne de vaccination chez la femme enceinte a débuté pour protéger les nouveaux-nés à venir. Les enfants nés entre février et août 2025 peuvent quant à eux être immunisés par les anticorps monoclonaux avec l’administration du Beyfortus®. Pour les enfants nés après le 1er septembre 2025, la vaccination pourra être proposée à la maternité. L’an dernier, l’épidémie s’était étendue de mi-novembre à mi-janvier.
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