À 22 ans, Édouard Guyot achetait le château de Vaux en Champagne, à l’abandon. Dix ans plus tard, le Grand Trophée Dassault Histoire et Patrimoine – organisé par la Fondation Mérimée, Le Figaro Magazine et Propriétés Le Figaro – récompense le magnifique travail de restauration qu’il y a accompli.
Onze ans déjà ! Édouard Guyot se souvient comme si c’était hier de sa première venue au château de Vaux en Champagne (à Fouchères, dans l’Aube), avec la complicité d’un ami dont les parents habitaient à proximité de cette vaste demeure du XVIIIe siècle, perdue au cœur des 3000 hectares du massif forestier de Chaource. Ce joyau, dessiné par Germain Boffrand, architecte du duc de Lorraine et de la Couronne, était à vendre. « Je suis arrivé par l’arrière du château et par son immense parc à l’anglaise, raconte Édouard Guyot. D’emblée, j’ai eu le coup de foudre pour l’architecture Régence de Vaux, l’élégance et la parfaite symétrie de ses façades, cette allée majestueuse de 2,7 kilomètres de long qui relie le château au monde extérieur (la route de Troyes à Dijon, NDLR)… La beauté du site, avec sa végétation omniprésente, était envoutante. J’ai aussitôt ressenti le désir de consacrer ma vie à sauver ce chef-d’œuvre oublié du patrimoine. » Édouard Guyot, à l’époque, n’avait que 21…
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