John Bolton avait publié en juin 2020 un livre au vitriol sur son passage dans l’administration de Donald Trump, qu’il décrivait comme « inapte » à diriger les Etats-Unis.

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Publié le 17/10/2025 10:53

Temps de lecture : 2min

John Bolton, l'ex-conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump lors de son premier mandat, à Washington, le 1er mai 2019. (BRENDAN SMIALOWSKI / AFP)

John Bolton, l’ex-conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump lors de son premier mandat, à Washington, le 1er mai 2019. (BRENDAN SMIALOWSKI / AFP)

Il devient ainsi la troisième personne visée par les critiques de Donald Trump à être inculpée depuis le retour du milliardaire à la Maison Blanche. John Bolton, conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump lors du premier mandat du président républicain, a été inculpé jeudi 16 octobre de 18 chefs d’accusation de divulgation ou de rétention de documents relevant de la défense nationale, selon un acte d’accusation du jury de l’Etat du Maryland.

L’acte d’accusation reproche à John Bolton d’avoir « abusé de sa position de conseiller à la sécurité nationale en partageant plus d’un millier de pages de documents sur ses activités au quotidien » avec deux personnes de son entourage ne disposant pas d’une accréditation de sécurité, via ses messageries électroniques personnelles non sécurisées. En juillet 2021, un représentant de John Bolton a également informé le FBI qu’une de ces messageries avait été piraté après son départ du gouvernement par un hacker lié selon lui à l’Iran, ce dont John Bolton n’aurait pas alerté les autorités, selon l’acte d’accusation. Le FBI a aussi découvert des documents relevant de la défense nationale à son domicile lors d’une perquisition en août, selon l’accusation.

En juin 2020, John Bolton avait publié un livre au vitriol sur ses 17 mois passés comme conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, qu’il décrivait comme « inapte » à diriger les Etats-Unis. « C’est un sale type, c’est dommage. Mais c’est comme ça », a réagi Donald Trump, qui a maintes fois exprimé pendant la campagne électorale sa volonté de se venger de tous ceux qu’il considère comme des ennemis personnels. L’inculpation de John Bolton suit celle de l’ancien directeur de la police fédérale (FBI) James Comey et de la procureure générale de l’Etat de New York, Letitia James.