Huit points à prendre lors de la course sprint, vingt-cinq pendant le Grand Prix : le week-end texan sur le Circuit of the Americas pourrait bien déterminer si le quadruple champion du monde peut encore défendre son titre. « Je prends les courses une par une, on verra bien où cela nous mène », confie Verstappen avec son calme habituel.

Le Néerlandais affiche un large sourire à Austin. « Nous comprenons de mieux en mieux notre voiture. Elle est plus équilibrée et les résultats récents nous donnent confiance. Cela rend chaque week-end de course plus agréable. » Selon lui, la progression est claire : « Le début de saison a été difficile, mais les trois derniers week-ends ont été excellents. Et oui, bien sûr que je veux gagner ici. C’est un circuit fantastique, un vrai plaisir à piloter. »

© Eric Alonso/PsnewZ/Photo News

41 points de rattrapés

La tension monte au championnat du monde. Depuis la trêve estivale, Verstappen a réduit son retard sur le leader Oscar Piastri de 41 points, avec deux victoires et une deuxième place à son actif. Une remontée impressionnante, même s’il reste exigeant : « Monza et Bakou étaient super, Singapour aussi, mais on n’a pas tout tiré de la voiture. Globalement, on est sur la bonne voie et l’ambiance dans l’équipe est excellente. »

Chez Red Bull, on ne pense pas à lever le pied. « J’étais encore au siège en Angleterre cette semaine pour des séances de simulation. On travaille dur pour comprendre où l’on peut progresser et comment rendre la voiture encore meilleure. »

Verstappen n’a jamais caché qu’il n’était pas fan des week-ends sprint. Pourtant, les deux courses au Texas pourraient peser lourd dans la balance du championnat. « Ce sera intense », prévient-il. « On manque toujours de temps. Deux séances d’essais ont été supprimées, donc on ne peut presque pas affiner les réglages. Il faut que tout soit parfait dès le départ. »

50/50

Lorsqu’on lui demande quelles sont ses chances de conserver son titre, Verstappen répond avec humour : « Cinquante pour cent. Soit je gagne, soit je ne gagne pas. » Sur la question de savoir si la rivalité entre Piastri et Norris chez McLaren pourrait l’aider, il reste aussi laconique : « Oui, probablement. »

Puis il ajoute, sourire en coin : « Je n’en sais rien, et franchement, ça m’est égal. Ils font du bon travail. Me demander si j’aurais déjà été champion avec leur voiture n’a pas de sens. »

© Eric Alonso/PsnewZ/Photo News

« Aucune pression »

Chez Red Bull, le mot d’ordre reste inchangé : se concentrer sur la RB21, sans perdre d’énergie à observer les rivaux. « Ce qui compte, c’est de tirer le maximum de notre potentiel. Tant qu’on fait ça, je suis satisfait. On veut gagner des courses, c’est tout ce qui compte. »

Quant à savoir si la RB21 est capable de s’imposer partout, Verstappen reste prudent : « Je ne sais pas. Elle est très différente de la précédente. Pas parfaite, mais on la comprend beaucoup mieux. »

Et sur la tension du championnat : « Je ne ressens aucune pression. Je pense que le fait d’avoir déjà gagné plusieurs titres aide. Si la voiture est bonne, je serai devant. C’est aussi simple que ça. »

Alors, ce week-end texan servira-t-il de tremplin vers une nouvelle couronne mondiale ? La réponse arrivera vite. Une chose est sûre : la bataille pour le titre n’a jamais été aussi serrée.

EN SAVOIR PLUS : Titre F1 : Red Bull va-t-il encore piéger McLaren ?