Ce vendredi, la communauté algérienne organise partout en France et à Lyon une commémoration du massacre du 17 octobre 1961.

Ce jour-là, la répression ordonnée par Maurice Papon d’une manifestation d’Algériens faisait entre 7 et 200 morts dans la capitale, dont certains étaient jetés dans la Seine.

Pour LFI, « connaître, reconnaître et réparer sont les bases d’une politique anti-coloniale, urgente à mener en France et à Lyon ».

Car le parti mélenchoniste, qui ambitionne de présenter une candidate au 1er tour des élections municipales – qui pourrait être la députée Anaïs Belouassa-Cherifi -, estime que « Lyon a une histoire coloniale honteuse » puisqu' »elle a organisé par exemple l’exposition de 1894 avec des villages indigènes ».

La branche lyonnaise de LFI salue a contrario les « porteurs de valises ayant soutenu les militants algériens de l’indépendance ».

« Notre volonté est de faire de Lyon une ville antiraciste et anticoloniale, en nous inscrivant dans la part humaniste de son histoire », concluent les insoumis lyonnais dans un communiqué.