Pour les commentateurs russes, la rencontre prévue le vendredi 17 octobre à la mi-journée (heure européenne) entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump n’augurait rien de bon pour la Russie. La livraison des missiles Tomahawks était bien à l’ordre du jour selon la partie ukrainienne, et tout portait à croire que le locataire de la Maison-Blanche était déterminé cette fois-ci à aller jusqu’au bout de ses menaces. Dans la presse officielle russe, on parlait de tentatives de “chantage” et de “mise au pied du mur” pour qualifier les dernières déclarations venues de l’autre côté de l’Atlantique.
Et puis il y a eu cette conversation téléphonique avec le Kremlin jeudi 16 octobre dans la nuit. Un échange avec Vladimir Poutine que Donald Trump s’est empressé de qualifier de “très productif” avant d’annoncer son intention de rencontrer une nouvelle fois le président russe, cette fois-ci sur le sol européen – dans la Hongrie de Viktor Orban. Un coup de fil “historique”, s’est aussitôt enflammé la Komsomolskaïa Pravda, un tabloïd proche du pouvoir en Russie. “Jeudi soir, les chefs des deux États ont eu une conversation téléphonique historique. Compte tenu des déclarations belliqueuses de Washington, les prévisions n’étaient pas des plus positives. Cependant, après deux heures et demie de disc