Fabio Quartararo a bouclé la première journée du Grand Prix d’Australie sur une note globalement positive. Malgré quelques difficultés à trouver les bons réglages entre les deux séances d’essais, le Français estime que le rythme affiché reste prometteur sur un circuit où il n’a jamais vraiment brillé par le passé. Il n’a jamais fait mieux que neuvième sur le tracé de Philip Island, un résultat acquis l’année passée. 

« Ce n’est pas si mal », confie Quartararo. « Nous avons quelques points à ajuster, et entre ce matin et maintenant, nous n’avons pas réussi à franchir une étape ni à résoudre nos problèmes. Mais le rythme n’était pas mauvais et je suis assez content de la manière dont la journée s’est déroulée. »

Le rythme de la Yamaha, qui a permis à Fabio Quartararo de passer directement en Q2, est assez surprenant bien qu’il reflète le comportement global de cette machine : imprévisible. Hier, alors qu’on lui avait demandé ce que sa moto était capable de faire en Australie, le pilote avait répondu : « Je vous le dirai demain ! On ne sait jamais, c’est une surprise. Une surprise du chef. »

Il a donc été interrogé sur cette « surprise du chef » ce vendredi, ce à quoi il a répondu : « La surprise du chef était plutôt bonne ! J’espère qu’il en aura encore quelques-unes pour demain. Globalement, je me sens confiant avec la moto. C’est un circuit sur lequel je n’ai jamais été particulièrement rapide, mais cette année, je me sens un peu mieux. »

Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing

Fabio Quartararo

Photo de: William West – AFP – Getty Images

Globalement, la M1 semble apprécier le tracé rapide et fluide de Phillip Island. Jack Miller a signé le meilleur temps des essais libres 1 et Álex Rins a également été rapide. « La moto est performante dans les virages rapides, là où on ne s’arrête pas et où on exploite pleinement le grip », expliqué Quartararo. « C’est dans ce genre de courbes qu’elle fonctionne le mieux. Mais les autres sont aussi très rapides, notamment [Fabio] Di Giannantonio. Il va falloir continuer à travailler et gagner un peu de temps sur le rythme de course. »

Concernant le choix de pneus, le pilote a profité de la séance pour effectuer un relais long avec le pneu tendre, avant de tester le pneu avant dur, sans grande satisfaction. « On a fait un long run avec le tendre et plus de tours », déclare-t-il. « Ensuite, j’ai essayé le pneu avant dur, mais je ne l’ai pas vraiment aimé. Le chrono n’était pas super bon, mais avec le tendre j’étais constamment dans des 1’27 élevés, donc c’est un bon signe. Il nous faut encore quelques ajustements pour être compétitifs, car on reste un peu trop lents pour se battre devant. »

Le circuit étant situé au bord de la mer, le vent y est violent et très imprévisible. Selon Miller, la Yamaha ne souffrirait pas de ce problème… un peu comme tous les autres pilotes d’après Quartararo : « C’est peut-être un bon point, je pense que ça peut nous être bénéfique », renchérit le Niçois. « Mais on dirait que pour les autres constructeurs, le vent ne pose pas vraiment de problème non plus. On verra demain ou dimanche, si le vent est plus fort, si c’est vraiment un avantage pour nous. »

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